Le terme écotourisme est apparu au cours des années 70. Il désigne la pratique écologique d’activités touristiques, dans un cadre naturel. Cette manière de voyager a aussi pour but de participer à faire vivre l’économie des populations locales. Son impact environnemental est moindre comparé au tourisme de masse.
Le parfait opposé de l’écotourisme est le tourisme de masse, né dans les années 50. Il est entre autre favorisé par les vols à prix réduits et l’apparition de plateformes de location entre particuliers. C’est à qui sera le plus compétitif. Or celui-ci fait des ravages dans tous les sens du terme. Il cause notamment la pollution des océans avec les paquebots de croisière et le non traitement des eaux usées de certains sites touristiques, ce qui affecte entre autres les récifs de corail.
Le tourisme de masse entraîne également une utilisation importante de plastique : sacs, pailles, couverts, bouteilles… Des pays comme la Tanzanie ont donc pris l’initiative d’interdire l’utilisation de tous types de sacs en plastique. Cette interdiction est même rappelée lors des vols de la compagnie Oman Air. Et pour cause, c’est à peine 10 % des déchets plastiques qui sont recyclés alors que des milliards de tonnes en ont été produits depuis près de 60 ans.
Mais parfois le problème est aussi lié à une certaine fragilité des sites. Par exemple, le Machu Picchu a dû restreindre l’accès aux touristes à cause de la fragilité de la pierre, usée par le passage constant. Mais certains se sont pourtant rendus dans des secteurs interdits, un acte qui a entraîné leur arrestation.
Tourisme responsable, une alternative
Le concept d’écotourisme a été pensé dans les années 80. Et d’après le magazine GÉO, le secteur croît de minimum 20 % chaque année depuis 1990. Mais il possède encore une marge de progression, les problématiques environnementales étant croissantes. De plus, pratiquer l’écotourisme apporte de nouvelles choses, plus proches de l’aspect découverte.
Pour voyager ainsi, tout commence par un transport écologique. Par exemple le train ou le covoiturage si possible, afin d’alléger votre empreinte carbone. L’hébergement est également important. Vous pouvez opter pour du camping en plein air, un gîte écologique, ou même une yourte.
Les activités liées à l’écotourisme peuvent être la randonnée, la découverte des artisanats locaux, le yoga en plein air, la plongée éco-responsable… En bref, toutes les activités offertes par la nature et proposées par les populations locales, loin des hôtels grand luxe et des spots polluants. Le mieux est bien sûr d’y utiliser le moins de plastique et autres déchets possibles.
Ethik Hotel
Si vous cherchez une destination écolo pour cet été on a une astuce pour vous faire gagner un temps fou ! Ethik Hotel ! C’est une plateforme collaborative qui répertorie des hébergements (hôtels, guest houses, lodges, camping…) éco-responsables dans le monde ! Évidemment chaque lit douillet doit répondre à certains critères. Ils sont au nombre de 8 et il faut en respecter au moins 3 pour prétendre au titre l’hébergement responsable :
- De quoi remplir nos gourdes avec de l’eau filtrée
- Un potager et/ou ferme pour fournir le restaurant
- L’hébergement s’engage à n’utiliser aucun plastique à usage unique
- Le tri sélectif doit être possible
- Les employés doivent être originaires du pays
- Draps et serviettes ne doivent pas être lavés tous les jours
- Le ménage ne doit pas être quotidien ou avec des produits eco-friendly
- Production d’énergie renouvelable et/ou eau chaude