Selon le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire, l’économie circulaire est un modèle économique dont le but est de produire de manière durable « en limitant la consommation et les gaspillages de ressources ainsi que la production des déchets ». C’est donc la conjugaison entre économie et écologie. Et il est facile d’y participer.
L’économie circulaire va à l’encontre des stratégies de marketing. Son but n’est pas de pousser à surconsommer. Et il y a beaucoup à faire pour lutter contre les rouages classiques de l’économie dite linéaire. Car jusqu’ici la logique de rentabilité et de profit prime sur la qualité et les démarches écoresponsables.
Bien souvent les produits ne sont même pas pensés pour durer. On parle d’obsolescence programmée. Or augmenter la durée d’usage n’est pas plus difficile que de la réduire volontairement pour pousser au rachat. Et cette logique incite à produire plus, tandis que la production est souvent source de pollution car gourmande en énergie, pire encore, en énergie fossile. Mais bien avant déjà, il y a l’extraction des matières premières, or là aussi de la pollution est engendrée, et elles ne sont pas illimitées. Pourtant il existe tellement de déchets dans la nature qui ne demandent qu’à être recyclés, réutilisés…
Après toutes ces étapes, il y a évidemment le transport des marchandises. Et il n’existe rien de tels que la consommation de carburant et les rejets de CO2 ! Plus sérieusement, le train est le moyen de transport le plus vert et pourrait être largement plus exploité. Plus que le bateau, l’avion ou les camions. Mais il reste encore un gros travail de prévention pour tendre vers une économie plus circulaire. Et elle a (presque) tout pour séduire.
Effets positifs de l’économie circulaire
Dans un premier temps, l’économie circulaire permet de réduire les émissions de CO2 et limite les gaz à effet de serre. Elle participe alors à réduire l’ampleur du réchauffement climatique. Les entreprises ont donc un rôle à jouer dans la transition énergétique via celle-ci. Que ce soit au travers des matières utilisées, de la manière de confectionner ou du choix de transport.
Mais l’économie circulaire réduit aussi le nombre de déchets physiques. Car le recyclage est une clé importante. La vente entre particuliers et l’utilisation de vieux objets pour la création des nouveaux sont une carte importante à jouer. Ce n’est pas vraiment plus compliqué que de trier ses déchets.
Selon différentes études, ce nouveau modèle économique pourrait même réduire le chômage grâce à l’avantage concurrentiel et une activité durable boostée. La balance commerciale serait donc également améliorée. C’est à se demander si on ne devrait pas inventer un nouveau mot à l’occasion… Éconologie ? Ah non, il existe déjà. Certaines marques comme Lunel Vintage font déjà de l’économie circulaire un business ! En récupérant des montures de lunettes anciennes destinées à la poubelle, elles créent de nouveaux produits design et unique ! En plus, rien n’est perdu ! Elles vont jusqu’a revaloriser le verre usagé grâce à un partenariat avec des bijoutiers !
Participer à son échelle
Apporter sa pierre à l’édifice est très simple. Pour offrir une nouvelle vie à vos vêtements, objets, et meubles en tous genres il y a le don, la vente de seconde main, le troc, etc. Pour ce faire, il existe des associations comme Emmaüs pour donner, et des plateformes comme Vinted ou Leboncoin pour vendre et échanger. Sinon avant de jeter vous pouvez réfléchir à comment vous pourriez transformer ce qui ne vous fait plus envie. Un coup de ciseaux ou de peinture peuvent faire toute la différence.
Mais aussi, pour éviter de participer à la pollution des transports, pensez à acheter local ! Les produits de l’autre bout du monde n’ont pas forcément une valeur ajoutée si ce n’est en termes d’empreinte carbone. Et le plus important, ce n’est pas de consommer parfaitement écolo ou de ne faire vivre que l’économie circulaire, mais d’en parler. Car la meilleure des préventions, c’est la vôtre. Vos amis et votre famille pourraient ensuite en parler à leurs voisins puis eux-mêmes pourraient en parler à leurs enfants… Ce serait en fait très circulaire !